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Les réactions nucléaires
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Les
modèles de réactions nucléaires |
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Il y a beaucoup de réactions nucléaires possibles quand on
envoie un projectile sur un noyau cible. Les probabilités
de réactions (ou sections efficaces) dépendent de la nature
et de l'énergie du projectile. La modélisation des réactions
nucléaires reste donc complexe, malgré plus de cinquante années
d'efforts, et ne cesse de progresser par des améliorations
régulières des théories. Au CEA, on s'intéresse particulièrement
aux réactions impliquant des neutrons, soit comme projectile,
soit comme particule émise lors d'une réaction.
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Envoyons un neutron sur un noyau.
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Le calcul des sections efficaces nécessite d'enchaîner ces trois
modèles afin de traiter de manière cohérente l'ensemble des
voies ouvertes. Comme on le voit sur la figure ci-dessous, on utilise
d'abord le modèle du potentiel optique qui permet de séparer
les composantes de réactions directes par opposition aux
processus où la particule incidente est absorbée par la cible
(section efficace de réaction). Le potentiel optique fournit
en outre des coefficients de transmission au modèle du
noyau composé.
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La section efficace de réaction est ensuite traitée
par le modèle de pré-équilibre qui opère une deuxième
séparation en décrivant les émissions rapides ayant lieu
avant que le système n'atteigne une situation
d'équilibre. Finalement, seule une fraction de
la section efficace de réaction permet
de former un noyau composé dont la décroissance
va être décrite par le modèle du même nom. Comme
indiqué sur le schéma ci-contre, tous les modèles
alimentent directement les voies de sorties classiques.
Seule la voie de fission est décrite exclusivement
par le modèle du noyau composé.
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Enchainement des modèles
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Pour traiter tous ces modèles, des codes informatiques sont utilisés. Dans
notre cas il s'agit du code TALYS, développé en collaboration avec le laboratoire
NRG
de Petten aux Pays-Bas qui permet de décrire les réactions nucléaires
induites par des projectiles d'énergie inférieure à 200 MeV. Au
delà de cette limite, le code de cascade intranucléaire BRIC est
utilisé.
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Lorsque le nombre de nucléons de la cible est petit, les modèles décrits précédemment
s'appliquent mal. Il est alors préférable et même conseillé d'utiliser des
approches exactes
qui décrivent explicitement tous les nucléons en interaction.
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