Mars 2008 : Signature des accords Cophynu entre la DAM et la DSM
Daniel Verwaerde (DAM) a notamment insisté sur la nécessité de promouvoir des projets ambitieux en physique nucléaire théorique
afin d’insuffler un nouvel élan à cette discipline et de lui redonner plus de visibilité ainsi qu’un pouvoir d’attraction
des meilleurs étudiants.
Les différentes présentations ont montré la vitalité de cette collaboration qui va de la structure
nucléaire théorique jusqu’aux applications de surveillance de activités de prolifération. En témoigne
l’apparition de nouvelles « fiches action » autour du projet de source de neutrons NFS (Neutron for science) à Spiral-2,
d’approches microscopiques dynamiques du processus de la fission et de la spectroscopie des noyaux lourds. Les présentations ont
également insisté sur les complémentarités entre les moyens et les équipes, avec par exemple le projet FELISE (étude de la
fission auprès de l’installation Fair/Elise au GSI Darmstadt) ou le projet Nucifer (construction d’un détecteur de neutrinos
pouvant surveiller à distance et de façon non intrusive l’activité d’un réacteur).
Les activités de l’Espace de structure nucléaire théorique (ESNT), noyau autour duquel s’est constituée la
collaboration COPHYNU ont été présentées : de nombreux ateliers ont été organisés et beaucoup de physiciens y ont été
accueillis. Afin de renforcer son rôle de forum d’échanges entre théoriciens de physique nucléaire, l’ESNT devra également
être en mesure de recevoir des spécialistes mondiaux du domaine. Les nouvelles installations de production de faisceaux
radioactifs tels que Spiral-2 au GANIL ou Fair à GSI, lance aux théoriciens de l’ESNT de nouveaux défis qui pourront être
relevés avec les moyens de calcul du CEA.
Daniel Verwaerde, directeur des applications militaires (DAM).
Yves Caristan, directeur des sciences de la matière (DSM).
En conclusion de cette journée, les physiciens présents ont été encouragés à se comporter en visionnaires, à imaginer de nouveaux
projets communs et à les porter jusqu’au bout. Il a été suggéré d’employer l’ESNT comme un moyen d’attirer les meilleurs étudiants
vers ces disciplines et de combattre le déficit d’image de la physique nucléaire auprès des jeunes.